mardi 29 novembre 2016

LES DEDICACES
 
 
 
 
Ce vendredi 2 décembre, je serai à la librairie Plein Ciel aux Docks Vauban du Havre qui me fait la gentillesse de m'accueillir pour la deuxième fois.
 
Depuis que je me suis lancée dans l'écriture, j'ai réussi à sortir un roman par an. Après des expériences plus ou moins heureuses avec des éditeurs qui incarnent davantage des sirènes nous susurrant de belles paroles dans les oreilles. Comme Ulysse j'aurais dû m'attacher au mât de mon embarcation pour ne pas succomber.
Peu importe maintenant, il s'agit d'histoires anciennes. je suis donc éditée chez Edilivre depuis 2014 maintenant. Là encore, la satisfaction n'est pas complètement au rendez-vous, mais cette maison que l'on nomme alternative, a un avantage, elle ne nous mène pas en bateau. Les contrats sont clairs et si on ne prend aucune option, l'édition du roman ne coûte aucun euro et aucun centime.
L'auteur sait depuis le départ qu'il ne bénéficiera d'aucune promotion pour son ouvrage. Passé le temps de la satisfaction de tenir dans ses mains, le livre, issu de nombreuses heures de travail, se pose le lourd problème de la diffusion.  Le mot DIFFUSION, on l'apprend bien vite est le nerf de la guerre. Un livre qui n'est pas diffusé ne se vend pas. Un livre qui n'est pas soutenu par des gens qui y croient ne se vend pas. Alors que faire?
 
Edilivre n'étant pas à proprement parlé un vrai éditeur, ici se situe le nœud. Nombre de libraires refusent systématiquement d'afficher dans leurs rayons votre "belle œuvre". La raison?
Il n'existe pas de stock chez Edilivre et les exemplaires non vendus ne sont pas repris.
Cependant, on arrive à se faire connaître dans son fief et on progresse tout doucement. C'est mon cas. J'arrive à obtenir des dédicaces dans deux librairies sur trois dans ma ville, à participer à des salons. Mais il faut faire preuve de persévérance, entretenir de bonnes relations avec les libraires, faire sa pub sur internet, se faire connaître des journalistes locaux.
J'ai commencé timidement, ayant presque honte de dire que j'avais écrit un roman, je me sens plus à l'aise aujourd'hui  et surtout je n'accepte plus n'importe quoi. Mes trois romans édités sont chez Edilivre, peut être les suivants n'y seront-ils pas, je ne le sais pas encore. J'ai refusé des contrats d'éditeurs peu fiables. Reste l'auto-édition que je n'ai pas encore tenté. Pourquoi pas?