vendredi 16 décembre 2016

A LA POURSUITE DE L'EDITEUR PERDU !






J'ai écris en début d'année un roman que je qualifierais de roman d'aventure intitulé: FELIZIDAD, la vie recommencée. Celui-ci se déroule  en Colombie, pays  pour lequel, pour des  raisons toutes personnelles, j'ai beaucoup d'affection  et que j'ai eu l'occasion de visiter à deux reprises il y de longues années. 
Après l'avoir fait lire par plusieurs β-lecteurs, avoir rectifié quelques paragraphes, revu toute la fin de l'histoire, je me suis lancée dans la recherche d'un éditeur! Hé, hé! Chose normale me direz-vous. Cette nouvelle aventure a commencé en juin, j'en suis à ce jour à 15 envois. J'ai ciblé mes destinataires en essayant d'entrevoir les maisons susceptibles d'apprécier mon histoire. 
Deux maisons se sont montrées très vite  intéressées, l'une ne verra malheureusement jamais le jour, l'autre ne me satisfaisait pas, le contrat étant à mon humble avis peu engageant. Sur les treize restantes, 5 ont déjà décidé de ne pas donner suite. 

Aujourd'hui, je reçois le refus d'édition d'une grande Maison. Déçue? Non, j'ai suffisemment de bouteille maintenant pour ne pas me formaliser de ce genre de refus.  Consciente que je ne connais personne dans cette maison prestigieuse, je savais que la réponse ne pouvait être qu'identique à celle que j'ai reçu ce jour. Cependant, j'eusse aimé une petite remarque , un encouragement, que neni, tel n'est pas le cas! 

Alors, pourquoi ne pas envoyer ce manuscrit  à Edilivre comme mes autres romans? Je suis persuadée qu'il serait accepté. Mais au fond de moi, existe un petit feu qui brûle et qui me fait espérer que je pourrais prétendre à être acceptée dans une maison d'édition telle que l'on peut la définir. En gros, une vraie, quoi! 

FELIZIDAD est pour moi, le type de roman qui passe bien et qui, selon les remarques de mes β-lecteurs,est dynamique captivant et dépaysant... Est-ce là un critère suffisant pour qu'un manuscrit soit retenu? Je partageais encore hier, les propos d'un auteur  Cathy Bonidan ( Le parfum de l'Hellébore) récemment édité: Ce n’est pas parce qu’on est publié qu’on est le meilleur… ». 





Au milieu du Marathon de milliers d'auteurs je couche les mots sur l'écran de mon ordinateur en espérant parcourir la distance qui me sépare de la Maison qui aimera et choisira mon histoire. Chaque manuscrit est un galop d'essai, chaque fois que je pose le point final, je me dis que j'avance et que j'ai progressé dans ma façon d'écrire et de transcrire ce qui dort au fond de moi et qui ne demande qu'à prendre vie. 

Là, où moi je réfléchis encore à l'idée que mon histoire peut emballer, l'éditeur, lui, réfléchit à son investissement et le rapport d'un tel investissement. L'auteur est-il en phase avec l'éditeur? Pas sûr. 



L'aventure de FELIZIDA continue, le temps ne compte pas! 
Je continue à écrire, quoi qu'il arrive. 


Voilà, c'est chose faite, ESNEVAL Editions s'engage dans l'édition de ce roman pour mon plus grand plaisir. Cette maisonj correspond à mes attentes, proche, dynamique, constituée de personnes attentives et volontaires. 

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