Nouvelle 41 pages octobre 2023
chez SKA editions uniquement en numérique: https://skaediteur.net/2023/10/01/une-balle-dans-le-buffet/
la
Capitaine Marie Leninsk. Au passage, un personnage intéressant que
l'auteure pourrait reprendre dans un prochain roman et qui pourrait
rencontrer Anna. Je dis ça …
L'intrigue policière se tient bien pour une nouvelle, avec une bonne
lancée qui va nous plonger dans l'agression subie par Maxime, le frère
de la policière. Ensuite, tout va s'enchaîner très vite, où va
s'entrechoquer une affaire de stupéfiants, les Tchétchènes.
Et puis la chute de la fin est à la hauteur des meilleurs polars.
Une femme flic en but au machisme se bat sans merci pour sauver son frère…
elle se sentait moins sûre d’elle sans le poids de son automatique.
Son appartement n’étant qu’à quelques rues, elle entama une petite foulée pour gagner du temps. Son frère semblait plus mal en point que jamais et même si elle saturait de devoir lui porter secours au moindre problème, elle s’inquiétait. Ce soir, l’appel au secours de son frère différait des autres et lui tordait les tripes. Elle espérait qu’il ne s’était pas injecté de la mauvaise came. Alors que la distance entre eux diminuait, son inquiétude grandissait…
Odile Marteau Guernion confirme sa solide maitrise du récit policier dans ce récit haletant.
Avis S G
Comme
tout le monde le sait, je ne lis que rarement des nouvelles. C'est un
style auquel je n'accroche pas. J'ai fini tout de même par me laisser
tenter par celle d'Odile, une auteure que j'apprécie particulièrement,
en particulier ses polars avec sa génialissime inspectrice Anna le Goff.
L'avantage de cette nouvelle est que j'y ai immédiatement retrouvé le
style de l'auteure, un peu comme si de confortables chaussons
m'attendaient au coin du feu. Je me suis donc laissée happée par
l'histoire, celle où j'ai découvert une symphonie flic, la Capitaine
Marie Leninski. Au passage, un personnage intéressant que l'auteure
pourrait reprendre dans un prochain roman et qui pourrait rencontrer
Anna. Je dis ça …
L'intrigue policière se tient bien pour une nouvelle, avec une bonne
lancée qui va nous plonger dans l'agression subie par Maxime, le frère
de la policière. Ensuite, tout va s'enchaîner très vite, où va
s'entrechoquer une affaire de stupéfiants, les Tchétchènes.
Et puis la chute de la fin est à la hauteur des meilleurs polars.
Chapeau bas, madame Odile Marteau, voilà un excellent bouquin qui se lit
agréablement ( même si c'est une nouvelle) et passe comme une lettre à
la Poste.
Alors foncez ! Vous ne le regretterez pas !
F-L
Une balle dans le buffet
😊 A la découverte de 😊
Une balle dans le buffet de Odile Marteau-Guernion
Ska Éditeur
Marie est flic, même si elle n’ose pas en parler à Mickael qu’elle voit depuis six mois. Quand son frère l’appelle un soir en urgence, elle craint le pire.
Maxime survivra malgré la balle qui lui a perforé le poumon. Marie ne peut enquêter en tant que sœur mais officieusement elle cherche qui et pourquoi on s’en est pris à son frère.
Est-ce lié à ces insultes reçues sur son téléphone ?
Marie va se retrouver prise dans un engrenage. Les faux pas de son frère sont trop nombreux désormais pour être ignorés. Il est allé trop loin, et il en paye le prix. Sa sœur est emportée avec lui dans cette spirale, et son statut de flic ne lui sauvera pas forcément la mise.
Un polar efficace et nerveux. En une trentaine de pages, l’auteure construit une énigme recherchée et bien développée. On est entraînés dans cette spirale avec Marie, et on sent bien que tout cela va mal finir. Mais jusqu’où seront capables d’aller ceux qui cherchent à lui nuire ?
Sur Rayonpolar.com
Il manque peu à cette Marie Leninski pour se hisser au niveau Philip Marlowe ou Sam Spade. À n’en pas douter Odile Marteau-Guernion se place dans le sillage des auteurs des hardboiled tels que Raymond Chandler ou Dashiell Hammett. Tant et si bien que lorsque le lecteur, la lectrice, éteint l’écran où a défilé cette « balle dans le buffet » il ou elle n’a qu’une hâte, qu’un espoir, lire un jour la suite !
C'est encore un autre style et là tu y vas très fort dans l'urbain c'est extra. Tu es vraiment dans la bonne mouvance.