LE BOUT DE LA LIGNE 7
OU
LA METAMORPHOSE D’UN DOUX RÊVEUR
L’auteur insatisfait.
On a tous des manuscrits
inachevés au fond de nos tiroirs. Maintenant, ils sont plus au fond de la
mémoire de nos ordinateurs mais ils sont là, présents comme un caillou dans la
chaussure qui nous pique le pied régulièrement. Ce roman je le traîne dans ma
tête depuis tant d’années. J’ai commencé à écrire « Le bout de la ligne ou la métamorphose d’un doux rêveur » en
2009 et j’ai mis 5 ans à en finir l’histoire. Une fois terminé, le manuscrit
comportait 260 pages de format A4. Je le fis lire à mes béta lecteurs qui
certes apprécièrent l’histoire mais à demi-mot me firent comprendre qu’ils n’étaient
pas entièrement convaincus par le roman qui se veut être, je le précise, un
thriller. Cependant, il fut, tel quel, accepté par deux maisons d’édition. À la
demande de l’une d’elles, je l’ai remanié entièrement et raccourci d’une bonne
centaine de pages enlevant ainsi tout ce
qui ne paraissait pas essentiel dans le déroulement de l’histoire, changeant
des paragraphes de place, enfin toute une revisite bien nécessaire. Mais Léo,
puisque ce doux rêveur s’appelle Léo, me trottait toujours dans la tête. J’ai
donc pris la décision de ne pas donner suite aux contrats proposés par les deux
ME. (maisons d’édition). Et me voilà donc avec mon Léo sur les bras et cette
question, qu’est-ce qui cloche dans cette histoire ?
Il y a quelques mois, je l’ai
envoyé à ma correctrice, bien décidée cette fois à le faire éditer. Une fois le manuscrit corrigé,
je me suis de nouveau posée des questions au regard de ses remarques, me
faisant penser que le travail n’était pas terminé, que le roman manquait de
consistance et que les personnages n’étaient pas assez étoffés. Je me suis
souvenue de remarques telles que : « travail trop intellectuel »
envoyée par un éditeur potentiel mais aussi et surtout d’une remarque fort
judicieuse d’un de mes bêta-lecteurs (JLM) me demandant s’il s’agissait de l’histoire
de Léo ou de celle d’Eva. (Eva étant la compagne de ce dernier) S’il s’était
posé la question, c’était que mon intention n’était pas si clairement définie.
Malgré le fait que depuis j’ai
écrit quatre autres romans, celui-ci reste en suspend dans un coin de mon
esprit et revient parfois comme un fantôme me rappeler que je n’ai pas fini. Ce
fut le cas cette nuit. Depuis quelques temps je pense que je vais réécrire
entièrement l’histoire et cette nuit cette idée à pris toute sa force. Entre Léo
et Eva, le choix s'impose!
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