VALENTINO
Roman
158 pages
Edité en 2008 réédité en 2015
Editions EDILIVRE
VALENTINO est mon premier roman, j'ai commencé à l'écrire en 2005 sans imaginer un instant que cette première expérience me prendrait aux tripes et m'emmènerait dans une aventure de l'écriture qui ne me quitte plus depuis cette date.
SYNOPSIS
Anna Le Goff décide de mettre fin à sa carrière
d’inspecteur de police. Elle envisage de vivre tranquillement dans une maison qu’elle a achetée et aménagée près de la mer dans un petit village
Breton. Lors d’une exposition de photos,
elle croise le regard d’un personnage qui l’attire comme un aimant. Adieu, la
retraite tranquille, Anna se lance à la recherche de ce personnage. Reporter de
guerre hors du commun, Valentino Jukowski, va l’entraîner dans son monde à lui.
Un monde de douleur et de misère, le
monde de la guerre. Pourquoi Valentino
Jukowski a-t-il disparu ? Est-il vivant ou mort ?
Anna plus déterminée que jamais se bat contre
tous et se met en danger pour faire
aboutir ses recherches qui semblent ne pas plaire à tout le monde… Finira-t-elle
découvrir la vérité ?
EXTRAIT
"Vous voyez Anna, la vie est curieuse, elle nous a fait faire des kilomètres sans savoir vraiment où nous allions mes parents, mon frère et moi. Et puis sur notre chemin, il y avait ce petit village cerné par la guerre et pourtant c’est là que nous nous sommes arrêtés, parce nous étions épuisés. C’est là que nos morts sont enterrés maintenant les uns à côté des autres. Mon Valentino, il en a fait du chemin lui aussi, mais je ne sais pas s’il a trouvé son village, je ne sais pas ce qu’il cherchait, le savait-il lui-même ?
– Reprenez un peu de café Anna.
Elsa Jukowski se redressa sur sa chaise reprit son souffle, elle était d’un calme surprenant, une sorte de paix intérieure émanait de sa personne, la tranquillité de quelqu’un qui a fait le bilan, pour qui la vie n’amènera plus de surprise. Les émotions, les peines, les souffrances, les joies de toute une vie étaient acceptées, digérées. Elle continua doucement. "
CHRONIQUES:
Par
Ce commentaire fait référence à cette édition : Valentino (Broché)
Je recommande la lecture de ce livre pour l’intérêt de l’histoire et des témoignages. Sans dévoiler toute la trame, une femme est attirée par une photographie dans une exposition. Petit à petit, elle va partir sur les trace de ce reporter de guerre. En suivant son parcours, elle va découvrir les horreurs qu’il a vécues ou dont il a été témoin. J’ai été totalement entraînée par l'histoire vers la moitié du livre et totalement subjuguée jusqu'à la fin qui réserve encore des surprises. Je suis donc conquise d’autant plus que le livre est en réédition.
Par Francisco Lozano http://francisco17.canalblog.com/archives/2016/07/11/34073171.html
J'ai lu les romans d'Odile dans le désordre en commençant par le dernier, de ce fait je finis par Valentino le premier de la série.
Au fond cela ne m'a pas déconcerté pour la bonne et simple raison que Valentino se déroule, au plan temporel, après les deux romans qui l'ont suivi (Derrière la dune ; Le Tigris dans l'oreille). En effet, dans ce roman Anna Le Goff est en retraite et son enquête se déroule donc en dehors du cadre de la procédure judiciaire des deux autres romans. Simenon a fait la même chose, puisque le célèbre commissaire est aussi retraité dans “Maigret” qui est loin de clôturer la série.C'est passionnant de suivre l'évolution d'un personnage récurrent et le non respect de la chronologie ne gâche rien à ce sujet. Dans Valentino, Anna est déjà solidement campée et ses caractéristiques principales bien définies. Je ne sais pas si l'auteure avait déjà en tête les romans qui allaient suivre, si ce n'est pas le cas la cohérence du personnage est irréprochable.
Dans ce roman les qualités d'auteure d'Odile Marteau Guernion sont déjà bien présentes et son style affirmé. L'intrigue policière m'a captivé dès le commencement du roman. Tout part d'une photo vue au cours d'une exposition qui va donner envie à Anna d'en savoir plus sur l'homme qui y est représenté. Pour ma part, j'apprécie beaucoup les romans qui basent ainsi leur intrigue sur un détail qui semblerait anodin au commun des mortels mais qui pour l'enquêteur prennent une importance particulière. Je trouve cet aspect du roman parfaitement maîtrisé bien qu'il s'agisse d'une première œuvre. L'arrière plan de politique internationale qui forme la trame de l'intrigue ne peut que me plaire et elle rappelle des moments peu glorieux de l'histoire européenne. Bien sûr la dernière partie du roman est un peu inférieure à ce qu'Odile va écrire ensuite, c'est en forgeant que l'on devient forgeron, mais relisez “Un amour importun” de Ruth Rendell comme je viens de le faire et vous verrez que même les plus grandes romancières ont mis du temps à maîtriser leur sujet.
Si vous avez lu Derrière la dune et/ou Le Tigris dans l'oreille n'hésitez pas ce roman vous plaira et vous fera découvrir comment un personnage se forge au fil de l'expérience de son créateur.
Par LIAMADE: http://lecoindeslecteursfranco-belge.jimdo.com/lecture/
J'ai été contente de retrouver notre inspectrice Anna Le Goff dans une nouvelle aventure. Elle nous emmène sur une enquête sans réel rapport avec la police. Nous sommes transportés par cette histoire, au point où l'on s'imagine sans peine aux cotés de notre enquêtrice. Nous ressentons ses émotions, ses questions. Une aventure palpitante que j'ai beaucoup apprécié. Un Livre que dis-je une œuvre! Que je recommande vivement .#Liamade
Par le sang des livres: http://lesangdeslivres.blogspot.fr/2016/05/valentino-de-odile-marteau-guernion.html
La couverture est jolie et donne envie de nous lancer dans cette lecture.
Quand nous commençons, nous sommes heureux de retrouver Anna Le Goff, le personnage que nous avions connu dans Derrière la Dune paru aux éditions Édilivre. Nous avons l'impression que nous allons retrouver notre protagoniste dans une histoire un peu plus calme et bien non, Odile Marteau Guernion nous embarque dans une enquête un peu plus personnelle sans qu'il y ait de réel rapport avec la police. Nous partons donc en compagnie d'Anna Le Goff dans une enquête trépidante. On se rend vite compte que les personnes en qui nous avions confiance dès le début de ce roman ne sont pas si recommandables que ce qu'ils paraissaient.
Nous sentons notre cœur battre à cent à l'heure et nous ne faisons confiance qu'en Anna. Nous trouvons que c'est un personnage avec une force incroyable. Nous nous plaisons à vouloir retrouver un homme et surtout, vu que le personnage principal soit tenace et têtu nous donne encore plus envie de le retrouver.
Quand nous avançons dans l'histoire, nous nous inquiétons pour elle. Nous esquivons les obstacles qui se dressent sur son passage avec elle et nous sentons que ça lui donne encore plus de force et d’entêtement.
Quand nous arrivons à la fin, nous avons enfin les réponses à toutes les questions que nous nous étions posées tout au long de cette histoire et nous comprenons les choix qu'elle fait.
Nous avons droit à un joli final et nous avons hâte de retrouver ce personnage si attachant.
Par Frédéric Candian, L'Ami des auteurs: Son site web : www.fredcandian.fr
Un an après Derrière la dune, Odile Marteau Guernion revient avec la suite (et la fin semble-t-il) des aventures de l’inspectrice Anna Le Goff. En tout cas la fin de ses aventures en qualité d’inspecteur de police.
Dans Valentino, c’est donc pour les beaux yeux d’un inconnu rencontré lors d’une exposition de photos qu’Anna Le Goff va se relancer, à titre privé cette fois-ci dans une épineuse enquête. Valentino Jukowski est reporter et sa disparition soudaine semble cacher de lourds secrets.
Comme dans Derrière la dune, c’est la Bretagne qui sert de toile de fond à cette nouvelle intrigue parue chez Edilivre, et que vous pouvez bien entendu retrouver dans la librairie de L’ami des auteurs.
PAR NUNZIA BENEDETTI:
Un plaisir, Anna le Goff est curieuse et têtue, sur fond d'écriture agréable et fluide on la suit dans son enquête au sujet d'un mystérieux Valentino ! Mais qui est Valentino ? est il en vie ? et si c'est le cas pourquoi tant de mystères autours de ce personnage ? J'ai été embarquée dans cette intrigue et je n'ai pas pu lâcher le livre avant d'avoir eu les réponses à mes question. Un livre que je conseille !
EXTRAIT
"C’était comme une cicatrice, parfois elle était rouge, inflammatoire, parfois elle était plus fine, se faisait discrète. Il arrivait presque à oublier. Qu’est-ce que je pouvais faire pour lui ? J’ai compris que je pouvais adoucir, soigner, mais pas faire disparaître. Ce qu’il a vécu là-bas, c’était comme une personne entre nous, comme si il y avait toujours quelqu'un en plus. J’ai essayé de vivre avec, d’apprivoiser sa douleur, je m’y suis employée jour après jour, nuit après nuit, j’ai essuyé son front, je l’ai touché pour qu’il sache qu’il était vivant, j’étais son élément de réalité, son port d’attache. Parfois, la nuit, il hurlait. Je le retrouvais, tapi dans un coin de la chambre empreint à ses souvenirs."
PAR NUNZIA BENEDETTI:
Un plaisir, Anna le Goff est curieuse et têtue, sur fond d'écriture agréable et fluide on la suit dans son enquête au sujet d'un mystérieux Valentino ! Mais qui est Valentino ? est il en vie ? et si c'est le cas pourquoi tant de mystères autours de ce personnage ? J'ai été embarquée dans cette intrigue et je n'ai pas pu lâcher le livre avant d'avoir eu les réponses à mes question. Un livre que je conseille !
EXTRAIT
"C’était comme une cicatrice, parfois elle était rouge, inflammatoire, parfois elle était plus fine, se faisait discrète. Il arrivait presque à oublier. Qu’est-ce que je pouvais faire pour lui ? J’ai compris que je pouvais adoucir, soigner, mais pas faire disparaître. Ce qu’il a vécu là-bas, c’était comme une personne entre nous, comme si il y avait toujours quelqu'un en plus. J’ai essayé de vivre avec, d’apprivoiser sa douleur, je m’y suis employée jour après jour, nuit après nuit, j’ai essuyé son front, je l’ai touché pour qu’il sache qu’il était vivant, j’étais son élément de réalité, son port d’attache. Parfois, la nuit, il hurlait. Je le retrouvais, tapi dans un coin de la chambre empreint à ses souvenirs."
LA PRESSE
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